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vendredi 28 décembre 2007

Marrakech, les Tombeaux Saadiens

Où dormir à Marrakech?

Ces mausolées des princes de la dynastie Saadienne, qui régna sur Marrakech pendant 125 ans, furent construits par Ahmed le Doré à la fin du XVI ème siècle.
Ils sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrakech une partie de sa renommée internationale.

Ces tombeaux sont d’une telle beauté qu’en 1654, lorsque Marrakech tomba aux mains des Alaouites, ils n’osèrent pas y toucher (alors qu’ils rasèrent la plupart des autres vestiges saadiens) et décidèrent simplement de les entourer d’une enceinte. Ils ne furent « redécouverts »
qu’en 1917 ( !), puis restaurés et offerts de nouveau à l’admiration des visiteurs!
Décorés de damiers de zellige multicolores, bordés d’arabesques, voûtés stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ils sont restés en parfait état de conservation.
Outre la tombe du fondateur de la dynastie Saadienne, Mohamed ech Cheikh, s’y trouvent également celles d’Ahmed le Doré et de ses descendants ainsi que …celles d’une vingtaine de sultans alaouites.

mercredi 12 décembre 2007

Marrakech, le festival International du Film

Comme toutes les naissances, dans le monde peu amène du cinéma, la création du Festival International du Film de Marrakech avait suscité beaucoup d’interrogations et vu fuser les critiques. Avec le temps, la succession des éditions de cette manifestation prouve le bien-fondé de cette démarche audacieuse.
Le festival international de Marrakech est devenue une grande manifestation cinématographique capable de rivaliser avec les grands existant dans le monde du 7ème art, mais la ville de Marrakech a dés le départ affiché la couleur en donnant au festival de Marrakech une identité qui est celle de "l'ouverture et de la modernité".
Né en 2000, Cet événement solennel permet, au delà de son impact substantiel sur les plans économique et touristique, la création non seulement d'une plate-forme de
rencontres, d'échanges et de dialogue mais également une promesse de collaboration entre ceux qui font et aiment le 7ème art.
Le festival est organisé par la Fondation du festival international du film de Marrakech et présidé par SAR le Prince Moulay Rachid.

lundi 19 novembre 2007

Marrakech, Le Palais El Badia

Ce grand palais édifié par le sultan saadien Ahmed al Mansour (1578-1603) pour commémorer sa victoire sur l’armée portugaise de 1578…
Le Palais Badia était destiné aux fêtes et aux audiences solennelles pendants les quelles le souverain pouvait montrer son faste, d’où son nom, Badia signifiant « l’Incomparable ».
Pour sa construction et sa décoration, des ouvriers étaient venus de tout le Maghreb et même d’Europe. Marbres d’Italie, onyx de toutes les couleurs, mosaïques, stucs, revêtements de feuille d’or décoraient murs et plafonds…et ceci dans 360 salles !!!
Mais, un siècle plus tard, le sultan Alaouite Moulay
Rachid, prit d’assaut Marrakech et… fit détruire le palais El-Badia ; son successeur, Moulay Ismail, entreprit de raser ce qui en restait, en détournant au passage les ors et les marbres qu’il fit transporter à Mekhnès, pour décorer son nouveau palais…
Il n’en reste aujourd’hui que le mur d’enceinte de la grande cour intérieure, transformée en orangeraie, où viennent se poser les cigognes et où se déroule chaque année le Festival National des Arts Populaires…

lundi 22 octobre 2007

Marrakech, le Golf Royal

Créé en 1923, par le pacha de Marrakech, le Royal Golf est l'un des plus anciens du Maroc. Parcours préféré de sa Majesté Hassan II, d’illustres joueurs en ont fait également sa renommée : Winston Churchill, David Lloyd George, Ike Eisenhower…
Les fairways sont de larges tapis de verdure encadrés de rangées d’arbres où abondent cyprès, eucalyptus, palmiers, oliviers, orangers, abricotiers et autres essences odorantes.
Les nombreux bunkers sont idéalement placés tout au long du parcours, pour vous attirer sournoisement et défendre avec brio de larges greens ondulés.
Redoublez de vigilance au trou numéro 15, un par 3 spectaculaire, surnommé « Les Seins de Brigitte Bardot » il est l’un des plus difficiles du parcours.

lundi 8 octobre 2007

Marrakech, la Mosquée de la Koutoubia



C’est le monument le plus célèbre de Marrakech et peut être même du Maroc, qui constitue une des merveilles de l’art et de l’architecture en Islam…
Erigée par les Almohades à la fin du XII ème siècle (1157), sur le site d’une mosquée Almoravide construite au siècle précédent, c’est un véritable chef-d’œuvre de l’art hispano-mauresque, qui fait l’orgueil de Marrakech depuis huit siècles. Son nom (koutoub signifie « livres » en arabe) est la seule trace du marché aux livres qui se tenait ici à l’époque.
Son minaret, aux proportions parfaites, s’élève à une hauteur de 77 m. Il est d’une beauté saisissante (il suscita toutes les jalousies
des sultans du Maghreb). Surmonté par un lanternon de 16m pourvu d’un dôme, qui supporte une flèche coiffée de quatre boules de cuivre.
De récents travaux de réfection de la façade extérieure et du minaret ont été effectués, de 1995 à 1998.

mardi 25 septembre 2007

Marrakech, la Koubba Almoravide


La Koubba Almoravide est l'unique témoin architectural de l’époque Almoravide...
Situé au cœur de la médina de Marrakech à coté de la mosquée Ben Youssef, La Koubba était jusqu’en 1948 ensevelit, et c’est à la suite de fouilles archéologiques qu’elle a été découverte.
La Koubba Almoravide qui dépendait d’une mosquée proche était destiné aux ablutions. Ce monument se présente sous forme d’une somptueuse coupole édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire que ceinturent les vestiges de petites cellules qui faisaient office de latrines.

vendredi 7 septembre 2007

Ouirgane, histoire de Tinmel


Tinmel constitue un des sites majeurs de l’histoire médiévale du Maroc.
C’est de cette petite bourgade berbère de la Vallée du Neffis, que sont partis les conquérants Almohades, conduits par leur guide spirituel Mahdi ibn Toumert puis par Abd al-Moumen Ibn Ali, pour former le plus grand empire que la Méditerranée occidentale ait connu depuis celui de Rome.
Cette ascension politique permit à Tinmel de devenir en cette seconde moitié du XIIèmes la véritable capitale spirituelle de l’empire et aussi la construction de la grande mosquée, d’une résidence royale qui abritait les souverains Almohades durant leurs traditionnelles visites pieuses au mausolée du vénéré Mahdi Ibn Toumert.
La chevauchée dura près de vingt ans et finit par la chute de la dynastie Almoravide et la prise de leur capitale Marrakech en 1147 J.C.
Après le déclin de la dynastie, Tinmel redevenait ce qu’elle fut avant cette épopée : une simple bourgade au milieu du Haut Atlas.

mardi 4 septembre 2007

Marrakech, la place Jemma el Fna

La place Jemaa El Fna ou Jamaa El Fna est située au cœur de la médina de Marrakech, inscrite en 2001 sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO. Véritable carrefour culturel, les habitants et les visiteurs l’utilisent comme lieu central de rendez-vous.
A l’origine c’est ici que l’on décapitait les criminels, que l’on exposait publiquement, d’où son nom actuel (qui signifie « l’Assemblée des Morts » ou « la Réunion des Trépassés » ou encore « la Place du Néant »)…

Véritable carrefour initiatique de Marrakech, toute la journée vous y trouvez, conteurs, acrobates, danseurs, montreurs d’animaux, charmeurs de serpent, dresseurs de singes, tatoueurs au henné et bien sur les célèbres vendeurs de jus d’orange…

Bien qu’animée à toute heure,
la place vit pleinement à la tombée du jour. Endroit étrange, où règne une atmosphère de places du Moyen Age et de mystère. Tous les soirs vers 18h d’innombrables étals de nourriture prennent place : Escargots bouillies, grillade de viande ou poissons….

jeudi 5 juillet 2007

Marrakech, La Ménara


Un élégant pavillon aux tuiles vertes se reflétant dans l’eau d’un immense bassin, avec en arrière-plan, les montagnes de l’Atlas : l’une des images symboles de Marrakech.


Le grand bassin central fut creusé au XIIème siècle par les Almohades : il était destiné à stocker l’eau de pluie ainsi que celle en provenance des montagnes proches (drainée grâce au système des « khettaras »). Ses jardins, une immense oliveraie ceinte d’un mur de pisé, s’étendent sur une centaine d’hectares.
Le pavillon, d’origine Saadienne, fut construit vers 1866 sous le règne du sultan Sidi Mohamed ben Abdallah.

lundi 4 juin 2007

Marrakech, histoire de la ville

Fondée vers 1070 sous la dynastie Almoravide, Marrakech, doit sa création à Abou Baker qui en choisit le site, Youssef Ben Tachefine qui transforme un campement des nomades en une place fortifié appelée Qsar al Hajar, et à Ali Ben Youssef qui vers 1162 édifie un palais et dote la ville d’édifices publiques mosquée, oratoires, fontaines… d’une grande richesse architecturale et décorative marquée par l’influence andalouse.

En 1147, sous l’impulsion des Almohades et du Calif Abdelmoumen Ben Ali, Marrakech devient la capitale d’un vaste empire. C’est une période faste pour Marrakech qui s’agrandit et s’urbanise : construction du quartier royal de la Kasbah, de la grande mosquée la Koutoubia. Par ces travaux Marrakech devient une véritable ville impériale à fonctions multiples : politique et militaire, intellectuelle et spirituelle, commerciale et artisanale, grand carrefour du sud en relation constante avec le Sahara, l’Andalousie et le Maghreb.
L’arrivée au pouvoir des Saadiens vers la deuxième moitié du XVI siècle, permet à Marrakech de retrouver son rang de capitale.
De 1557 à 1574 Abdallah al Ghalib, le plus grand bâtisseur de la dynastie entreprit la remise en état des réseaux d’alimentation en eaux et construit de nouveaux édifices et quartiers et réaménage profondément la Kasbah qui ressurgit de ses ruines. Entre 1562 et 1573, Ahmed El Mansour construit le fabuleux palais El Badia et la nécropole dynastique, le quartier de la grande mosquée Ben Youssef et les complexes el Mouassine.

En 1669, Le souverain Alaouite Moulay Rachid en fait une de ses résidences avec Fès, et il faut attendre Sidi Mohammed (1757-1790) pour que Marrakech retrouve sa vitalité et son importance. A cette époque, Marrakech sera parée de nouveaux édifices et quartiers…
Les siècles qui suivront apporteront peu de modifications à la ville qui gardera la physionomie héritée du règne de Moulay Abdellah.
En 1912, El Hiba, chef de la résistance du Sud à la pénétration française, se rend maître de la ville avant d’entreprendre sa marche vers le Nord ; mais à 35 km au Nord de Marrakech, il est défait par les troupes du colonel Mangin : les français ont bénéficié de la complicité du pacha de Marrakech (El Glaoui), qui commence à rassembler pouvoir et fortune à l’ombre du Protectorat… En 1953, ce dernier fomentera même un complot contre le futur Mohamed V (premier roi à l’indépendance du Maroc), qui échouera

jeudi 31 mai 2007

Oukaïmeden, les gravures rupestres

L'Oukaïmeden est l'un des sites majeurs de gravures rupestres du Haut Atlas.
L'étude de ces gravures est d'une importance considérable, en effet, les œuvres figurées sont très diversifiées : les formes géométriques, les anthropomorphes, les armes, les chars, les scènes de chasse, les représentations fauniques….



Les connaissances concernant la datation de ces gravures sont encore fragmentaires. Néanmoins, quelques représentations d'armes métalliques ont été rattachées à l'âge du bronze. On cite notamment les poignards en bronze du haut atlas (Oukaïmeden).



L'Oukaïmeden est l'un des sites majeurs de gravures rupestres du Haut Atlas.
Ce patrimoine du Maroc, n’est pas toujours facile à découvrir du fait des difficultés d'accès de la plupart des sites. L'Oukaïmeden est de ce fait privilégié, son accès par la route autorise une découverte facile de ces témoignages d'un passé lointain.



C'est un but de promenade agréable et la recherche des gravures devient rapidement un jeu de découverte passionnant.

jeudi 24 mai 2007

Marrakech, le quartier de Guéliz


Crée dans les années 1920, sous le Protectorat, pour loger dans ses villas les familles des français et européens.
Guéliz demeure aujourd’hui encore un quartier résidentiel aux larges avenues.
Il s’étend à l’ouest et au nord de la médina, jusqu’aux pieds de du djébel Guéliz, la montagne d’où l’on extrayait le grès schisteux qui servait à l’édification des principaux monuments de la ville.

mardi 8 mai 2007

Oukaïmeden, la montée à la table d'orientation


La montée pour atteindre le sommet, culminant à 3273m dure environ 1h30.
Par temps dégagé le point de vue est vraiment magnifique, la table d’orientation située au sommet vous permettra de reconnaître les différents sommets du Massif du Toubkal. Retour par les mouflons et la vallée de l'assif n'Aït Irene environ 1h3O.

En été un équipement simple : Tennis, vêtement chauds et coupe vent.
L’hiver la monté peut se faire par le télésiège, 2€50 par personne. Et si la neige le permet vous pourrez louer skis et chaussures vous permettant une jolie descente vers la station.

vendredi 27 avril 2007

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